Il est né à Dieulefit le 11 avril 1867, et n’a aucune attache familale avec son homonyme Auguste FAURE.
Il est reçu comme étudiant à la Maison d’études en 1892, à Paris, où il est reçu par Onésime PRUNIER. Et, dès 1893, il est admis à commencer son noviciat.Il part donc à Calais-Boulogne rejoindre Siméon DUGAND. Celui-ci prend sa retraite et FAURE reste seul en 1894. En 1895 il termine sa troisième année et passe l’année 1895 à Lausanne et Villeneuve. Il est admis aux fonctions du ministère et il est consacré, avec Louis PARKER, à Dieulefit le 25 juin 1896. Le 29 juillet suivant, il se marie à Fresnes avec la 11e et dernière fille de Frédéric PRUNIER, Lydie, et part pour deux ans (1896-1897) à Valleraugues. Puis il dessert Nyons (1898-1900), Congénies et Vic (1901-1904) avant d’aller à Levallois-Suresnes en 1905.
Les Ac de 1910 stipulent que “le synode accorde un congé à M. Henri FAURE, qui est autorisé, sur sa demande, à se consacrer à l’oeuvre de la Maison des enfants”. Il est toujours à Levallois-Perret en 1915, lorsque la Maison des enfants est transférée à Bourdeaux. Lui préfèrerait s’occuper d’un pensionnat à Montpellier : il est donc mis en congé de 1916 à 1918. Il reprend du service en 1919 à Saint Servan, où il reste jusqu’à sa retraite (provisoire) en 1925. Il part à Nîmes en 1926 où il prend sa retraite définitive en 1928. À partir de cette date, il semble habiter Nice, mais est marqué sur les Actes comme desservant Nîmes. Ce cas de figure se prolonge au moins jusqu’en 1939. Il meurt à Nice le 13 juin 1944.
Pasteur Jean-Louis PRUNIER